LFI menace le président de la République d’une procédure de destitution s’il ne nomme pas Lucie Castets à Matignon.
Les responsables de La France insoumise accusent de «coup de force institutionnel» le président de la République qui, selon eux, refuse de nommer un premier ministre de gauche. Leur menace semble impossible à mettre en exécution au vu des équilibres parlementaires.
Dans un texte publié dans La Tribune Dimanche, signé notamment par Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot, le président de la République est accusé de «coup de force institutionnel» pour son refus «de prendre acte» du résultat des élections législatives de juillet.
Après des consultations menées vendredi et lundi à l’Elysée avec les principales forces politiques, Emmanuel Macron a écarté l’option d’un gouvernement du Nouveau Front populaire avec Lucie Castets en tant que première ministre et annoncé de nouvelles concertations à l’Elysée dès mardi.
Alors que le chef de l’Etat a exclu l’idée d’un gouvernement Nouveau Front populaire ce lundi 26 août, les alliés de gauche s’indignent de son refus de «reconnaître le résultat des élections».