Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot et Manuel Bompard publient dimanche 18 août dans La Tribune dimanche un texte menaçant d’engager à l’encontre du président de la République une procédure de destitution par le Parlement, accusant Emmanuel Macron de manquer à ses devoirs en ne nommant pas une personnalité de gauche à Matignon.
Après des consultations menées vendredi et lundi à l’Elysée avec les principales forces politiques, Emmanuel Macron a écarté l’option d’un gouvernement du Nouveau Front populaire avec Lucie Castets en tant que première ministre et annoncé de nouvelles concertations à l’Elysée dès mardi.
Ce dimanche, La France insoumise a menacé de destituer Emmanuel Macron s’il ne nomme pas un Premier ministre issu de la gauche. Cette démarche « n’engage que leur mouvement », a tempéré Olivier Faure, patron du PS.
Le Parti socialiste s'oppose à la menace de destitution d'Emmanuel Macron brandie ce 18 août par La France insoumise si le président refuse de nommer Lucie Castets à Matignon. "Cette tribune n’engage que leur mouvement", affirme Olivier Faure.
Les dirigeants du parti insoumis ont signé une tribune samedi 17 août au soir pour mettre en garde le Président sur une potentielle procédure de destitution. Olivier Faure a fait savoir, ce dimanche 18 août, que le PS ne les soutenait pas.
Les Insoumis veulent engager une procédure pour manquement à ses devoirs du président.
La menace agitée par La France insoumise (LFI) d'engager une procédure de destitution à l'encontre d'Emmanuel Macron a fait long feu: ses partenaires de gauche s'en sont désolidarisés dimanche. Un nouvel épisode de discorde est donc ouvert à l'heure où le Nouveau Front populaire cherche toujours à briguer Matignon.
Dans un texte publié dans La Tribune Dimanche, signé notamment par Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot, le président de la République est accusé de «coup de force institutionnel» pour son refus «de prendre acte» du résultat des élections législatives de juillet.