Législatives 2024 : Emmanuel Macron estime que « la manière de gouverner doit changer profondément »
2024-06-23 / Le Monde
Le président de la République a justifié la dissolution de l’Assemblée nationale dans une « lettre aux Français » publiée dimanche par la presse quotidienne régionale.
Après la large victoire du RN aux élections européennes, le président de la République a fait le choix de dissoudre l'Assemblée nationale, suscitant colère et inquiétude dans son camp. Franceinfo vous raconte la douloureuse campagne d'Emmanuel Macron.
Le président de la République a brandi ce lundi la menace d’une «guerre civile» qui planerait sur la France en cas de victoires des «extrêmes» aux législatives des 30 juin et 7 juillet.
Invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Paris Première, le premier ministre affirme que rencontrer «des Français qui ne veulent pas de cette tenaille entre l'extrême droite et l'extrême gauche».
Dans un long courrier relayé par la presse quotidienne régionale, le chef de l’État se place en «protecteur de chaque instant de la République», à une semaine du premier tour des élections législatives anticipées.
La campagne des législatives entre aujourd'hui dans sa dernière semaine. Du côté de l'extrême droite, Jordan Bardella a dévoilé ce matin les grands axes du programme du RN, vivement critiqué par la gauche. Le président de la République a lui assuré que les programmes des "extrêmes" menaient "à la...
La campagne pour les élections législatives entre dans sa dernière semaine avant le premier tour. Alors que le camp présidentiel est largement distancé dans les sondages, la gauche fait campagne pour rattraper le RN, qui pourrait remporter ces élections.
Dans cette lettre aux Français, le président de la République a promis "d'agir jusqu'en mai 2027", même si son camp se trouve en posture délicate à une semaine des législatives, admettant que "la manière de gouverner doit changer profondément" à l'issue du scrutin.
Le président du Rassemblement national obtient 31,7% des suffrages, selon notre estimation Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche. Il réalise plus du double du score de Valérie Hayer et de Raphaël Glucksmann.
La campagne du 1er tour des élections législatives a débuté depuis une semaine. Et l'atmosphère politique est toujours sous haute tension après le feuilleton des trahisons et des alliances à droite comme à gauche, que l'Exécutif renvoie dos à dos. Suivez notre direct.
Emmanuel Macron a affirmé lundi 24 juin que les programmes des « deux extrêmes » mènent « à la guerre civile », fustigeant notamment le RN et LFI. Jean-Luc Mélenchon « ne sera pas premier ministre », assure Marine Tondelier, la cheffe de file des écologistes. Jordan Bardella, lui, a défendu son programme.
Dans une lettre aux Français publiée lundi 24 juin dans la presse régionale, le président de la République affirme qu’il ira au terme de son mandat. Emmanuel Macron promet de changer la manière de gouverner, souhaitant un rassemblement de « républicains de sensibilités diverses » après les élections législatives, qui se tiennent les 30 juin et 7 juillet.
Paris - Le président du RN, Jordan Bardella, devrait présenter lundi 24 juin son programme en vue des élections à venir. Immigration ou sécurité feraient partie des priorités du parti d'extrême-droite s'il arrivait au pouvoir
La présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a appelé à former « une coalition de partis responsables, républicains », dimanche. Dans le même temps, Emmanuel Macron et Gabriel Attal ont promis du changement s'ils remportaient les élections législatives.
A une semaine jour pour jour du premier tour des élections législatives, les partis jettent leur force dans la bataille en ce dernier dimanche de campagne alors qu’un sondage Ipsos publié samedi donne toujours le RN largement en tête.
En ce dimanche 23 juin 2024, suivez avec nous la campagne pour les elections legislatives des 30 juin et 7 juillet
Une semaine jour pour jour avant le premier tour, la campagne des législatives se poursuit ce dimanche 24 juin. Suivez les dernières informations sur RTL et RTL.fr.
Le chef de l’Etat a rédigé une lettre aux Français, destinée à justifier sa décision de dissoudre et à soutenir son propre camp dans la bata
Après avoir balayé à plusieurs reprises l’hypothèse d’une démission, le président a de nouveau assuré vouloir rester à l’Elysée jusqu’à la fin de son mandat. Tout en admettant que « la manière de gouverner doit changer profondément » à l’issue du scrutin.
Le président français Emmanuel Macron a promis dimanche « d’agir jusqu’en mai 2027 », fin de son mandat, même si son camp se trouve en posture délicate face à l’extrême droite à une semaine des législatives, admettant que « la manière de gouverner doit changer profondément » à l’issue du scrutin.
[VIDÉO] Ce dimanche soir, le chef de l'État s'adresse aux Français. Il commente le résultat des élections européennes, décevant pour sa majorité, et revient sur son choix d'avoir dissous l'Assemblée nationale. Il estime aussi que "la manière de gouverner doit changer profondément" et promet aussi "d'agir jusqu'en mai 2027 comme Président". - Législatives : dans une "Lettre aux Français", Emmanuel Macron promet "d'agir jusqu'en mai 2027" (Élections législatives 2024) - TF1 INFO
Alors que le majorité tente de prendre ses distances avec le chef de l'Etat, le président sortant des députés macronistes à l'Assemblée, Syvain Maillard, a admis ce dimanche sur RMC qu'il pouvait susciter de l'inquiétude et du rejet, "il y a les deux". Gabriel Attal, Jordan Bardella et Jean-Luc...
En pleine effervescence avant les législatives anticipées, Emmanuel Macron tente de fédérer le peuple avec une lettre ouverte.
Dans un long courrier publié par la presse quotidienne régionale, le président de la République se place en « protecteur de chaque instant de la République ». Ce courrier est adressé à un moment critique de la campagne, à une semaine du premier tour.
Une semaine avant les élections législatives, dans une lettre adressée aux Français publiée notamment par France Bleu dimanche 23 juin, Emmanuel Macron revient sur le "désordre" de la sphère politique. Dans une lettre adressée aux Français, dimanche 23 juin, Emmanuel Macron plaide pour le camp présidentiel. Une semaine avant les élections législatives, le président jette ses dernières forces dans une guerre qu'il a déclarée lui-même à l'opposition depuis la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin dernier après le scrutin européen. Une dissolution qu'il justifie dans cette lettre, relayée par France Bleu, par un "désordre" politique. "Le fonctionnement de notre Assemblée et le désordre des derniers mois ne pouvaient plus durer", estime le président. De surcroît, il reconnaît notamment une "défaite lourde" de la majorité présidentielle aux élections européennes, qui n'a obtenu que 14 % des suffrages. "Cette dissolution était le seul choix possible", se justifie Emmanuel Macron dans un premier temps. Faire "barrage" Dans un autre registre, Emmanuel Macron dresse un bilan et joue la carte de la compréhension. Il évoque notamment "l'inquiétude", le "rejet" et même la "colère tournée contre moi". Dans une volonté de mea culpa, le président en vient même à reconnaître sans responsabilité dans "le malaise démocratique" qui règne en France. "Oui, la manière de gouverner doit changer profondément", écrit-il dans cette lettre. Il reconnaît ne pas être parvenu, en tant que chef de l'État, à résorber la "fracture" entre les Français et les dirigeants politiques. "Je ne suis pas aveugle : je mesure le malaise démocratique", affirme-t-il. Outre cet aveu, le président bat la campagne et se place de nouveau comme une figure politique centrale. Donné troisième dans le dernier sondage de l'Ifop-Fiducial, derrière le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national, le président maintient toujours être un "barrage à l'extrême droite comme à l'extrême gauche". Tour à tour, Emmanuel Macron s'en prend à ces deux blocs. Selon lui, le RN "prétend mieux répondre à l’immigration illégale et l’insécurité sans rien proposer concrètement", et la gauche "prétend répondre aux injustices de notre société par une augmentation massive des impôts".