Entrevue avec Francis Cabrel - Homme de confiance

2009-04-17 | Le Devoir | 0

Treize heures pile. Pas à peu près pile. Pile poil, Cabrel appelle. «Bonjour c'est Francis, ça va?» On n'attend pas autre chose du grand gaillard d'Astaffort. Autant peut-on écrire «grand gaillard d'Astaffort» sans craindre qu'il n'ait changé de village rien que pour changer d'air, on sait avec certitude qu'il sera là quand il dit qu'il sera là. «C'est même un peu maladif, ajoute-t-il, le ton rieur. J'ai horreur d'attendre, alors j'ai horreur de faire attendre.» Comme les entrevues, ses spectacles commencent à l'heure. Rigoureusement. Invariablement. Ça se vérifie d'ailleurs depuis le 16 avril, alors que la tournée de l'album Des roses et des orties traverse l'Acadie et le Québec (de Moncton à Québec, en passant par Montréal, au Saint-Denis les 21, 22 et 23 avril, avec Catherine Durand en lever de rideau): «Moi, on m'a appris ça. Que la ponctualité, c'est de la politesse. Les relations humaines, je crois que ça commence par la politesse, la courtoisie, le respect.»